Techniques de comblement : localisations difficiles, risques et complications

03 medical and health sciences 0302 clinical medicine
DOI: 10.1016/j.annder.2015.04.077 Publication Date: 2015-06-17T00:44:52Z
ABSTRACT
En 1981, le premier collagene injectable d’origine bovine (Zyderm®) est mis sur le marche americain. Plus tard apparaissent des collagenes d’origine humaine heterologue, puis autologue, enfin des collagenes d’origine porcine tenteront de s’imposer sans succes. Plus recemment, le Newfill® et le Radiesse® ont ete utilises. Dans les annees 1990 apparaissent les premiers acides hyaluroniques (HA) injectables. Nous ne parlerons que des zones difficiles ou a risque. La region glabellaire est a risque d’injection intravasculaire. La region periorbitaire est delicate a injecter : les cernes demandent de l’experience, une bonne connaissance des HAs. Des œdemes sont frequents. La restructuration des orbites creuses est delicate mais donne de bons resultats, celle de l’arcade sourciliere permet de relever la queue du sourcil et d’ouvrir le regard. Les tempes se creusent avec le vieillissement, leur remplissage est simple mais delicat demandant une bonne connaissance anatomique. L’arete nasale peut etre injectee facilement mais attention aux bords lateraux ou circulent les arteres et surtout se mefier de la pointe nasale : des cas de necrose secondaire ont ete rapportes. Les pommettes et la vallee des larmes sont peu a risque d’injection intravasculaire, la correction est assez simple. Les sillons naso-geniens sont consideres en general comme faciles a injecter et sans risque : l’injection est simple mais le risque est grand du fait des arteres faciales et angulaires. L’utilisation de canules flexibles est souhaitable de 25 ou 27 G. Les plis d’amertume sont difficiles a ameliorer. Dans la partie externe de la commissure labiale il faut penser a l’artere faciale. Les levres tres sensibles peuvent etre injectees mais attention a l’artere coronaire superieure du Vermillion ! Les complications liees aux injections d’HA sont le plus souvent regressives et peu severes. La pire est l’injection intravasculaire realisant un syndrome de Nicolau avec typiquement, douleur, aspect livedoide puis parfois necrose cutanee. En cas d’embolisation, et d’anastomose avec le systeme carotidien interne, plusieurs cas d’atteinte de l’artere centrale de la retine suivis de cecite ont ete rapportes. En cas d’injection intravasculaire, il faut stopper l’injection, masser la zone, injecter de la hyaluronidase, prescrire de l’aspirine et des vasodilatateurs (inhibiteurs calciques, Viagra®…). Une autre technique de comblement merite d’etre decrite ; il s’agit de l’injection de cellules graisseuses. Cette technique deja ancienne, necessite de prelever de la graisse autologue, de la centrifuger puis de reinjecter la partie ou se trouvent les adipocytes et les cellules souches. Cette technique de lipo-filling ou mieux fat-grafting, developpee en France d’abord par P Fournier a ete standardisee en 1994 par S. Colemann qui la nomme Lipostructure®.
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