La surveillance continue en région Rhône-Alpes : analyse comparée de 44 unités de soins continus

DOI: 10.1016/j.annfar.2014.07.521 Publication Date: 2014-08-30T15:45:49Z
ABSTRACT
Introduction Les unites de surveillance continue (USC) connaissent en France un developpement considerable. Il existe peu de recommandations sur leurs missions exactes et leurs caracteristiques organisationnelles, materielles et humaines. Notre objectif etait de caracteriser ces points pour les USC de la region Rhone-Alpes. Materiel et methodes Une enquete prospective a ete realisee par l’intermediaire d’un questionnaire en ligne, adresse aux responsables des 69 USC de la region Rhone-Alpes (nombre exhaustif d’unites declarees a l’ARS). Le questionnaire comportait 31 questions, ouvertes ou fermees, reparties selon 4 themes (Descriptions de l’USC, du type de patients admis, de l’equipe soignante et des therapeutiques specifiques mises en œuvre). Resultats Notre taux de reponse est de 64 %. Les reponses se repartissent entre CHU (25 %), CHG (50 %) et prive (25 %). Les USC sont mixtes dans 63 % des cas. Elles proposent un nombre de lits median de 8[6 ;10]. Dans la moitie des cas (52,5 %), l’unite est adossee a une reanimation. Dans 40 % des cas les lits sont siutes dans l’unite de reanimation, et dans 60 % des cas ils sont physiquement individualises. L’age median des patients est de 64 ans, la duree de sejour de 4 [3 ;5] jours et l’IGS2 de 28,8 [23 ;32]. Les admissions sont realisees depuis les structures suivantes : SAU 43 %, post op. 36 %, post-rea. 14 %. 45 % des USC disposent de criteres ecrits d’admission. La charge medicale mediane est de 1 medecin senior pour 7,75 lits [4 ;8]. Il s’agit essentiellement de medecins titulaires d’un DES d’anesthesie reanimation (77 %). Les USC de CHG sont statistiquement plus souvent mixtes, avec une proportion plus importante de medecin titulaire de la CAMU ou du DESC de medecine d’urgence. Le ratio IDE est de 1 :4,78 en moyenne. 81 % d’entre elles ont ete specifiquement formees a l’urgence et aux techniques de reanimation. Trente-neuf pour cent des unites disposent d’une garde senior dediee, 34 % d’une garde senior partagee avec la reanimation, et 27 % n’ont pas de garde sur place. 9 % des USC ont la possibilite de dialyser, 93 % ont recours a la VNI, 70 % a la ventilation invasive (plus de 48 h dans 35 % des cas), 88 % aux amines vasoactives, et 61 % ont un echocardiographe dedie. L’intensite des suppleances est statistiquement moins important en CHU qu’en CHG/clinique. Il ne semble pas y avoir de lien statistique entre la position geographique de l’USC par rapport a la reanimation et le niveau de suppleance realise. Discussion Ces resultats mettent en evidence une certaine homogeneite des USC. La presence d’une reanimation sur place n’a pas veritablement d’impact sur la gravite des malades admis ou le niveau de suppleance propose, semblant suggerer que l’USC n’a pas pour effet de soulager la reanimation des patients les moins lourds. Par ailleurs, le niveau de soins proposes en USC est assez lourd (amines, ventilation, voire dialyse) associe a un IGS2 median eleve. De plus, a niveau de gravite equivalent, les moyens humains en CHG et structures privees sont moindres qu’en CHU, alors meme que les suppleances d’organes sont plus importantes. Des travaux de clarification sur le niveau de suppleance a mettre en place en USC et son positionnement par rapport a la reanimation sont necessaires.
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